« Un portrait de l’Amazonie péruvienne portés par une réflexion décoloniale et écologique, mais aussi leur travail de terrain dans la région, les deux artistes de cirque laissent la forêt prendre le contrôle de la mise en scène. »
« Justine Berthillot et Mosi Espinoza offrent une plongée vertigineuse dans l’histoire douloureuse du Pérou. Sans didactisme, avec poésie et humour. Ce n’est jamais joyeux mais souvent très drôle. »
« Une forme réellement opératique, mais dont la grandeur en profite pour mettre à mal la mégalomanie colonisatrice des conquistadores de tout bords, et déboulonne le vieux monde en proposant de nouvelles façons de faire et d’être – notamment sur scène. »
« Tout, dans cet objet polymorphe, où voix, corps, son, musique et sensations se mêlent, tend à résister. Le fil tendu tout au long du spectacle, à la fois terreau et surgissement, est un désir de rendre sensible les luttes actuelles de celles et ceux qui habitent la forêt amazonienne. C’est l’hybridité et la singularité de l’univers créé par Justine Berthillot et Mosi Espinosa qui séduit. »
« Mosi Espinoza créent en tandem un spectacle total, une « forêt de présences » dans une épopée amazonienne qui interroge les formes de domination. »
« Dix-sept spectacles à réserver en novembre. »
Cette création franco-péruvienne de Justine Berthillot et Mosi Espinoza propose un voyage onirique dans une Amazonie impressionniste. Au plateau s’ouvre une forêt de présences symboliques et quotidiennes, habitée de multiples paroles, histoires, fantômes et fantasmes, dans un mouvement principal : nous ré-ancrer dans la terre.
Dans cet opéra-forêt, tout se métamorphose, glisse, se mêle comme un tissage composite, assumant les chocs et les ruptures, avançant vers ce qu’il y a à défendre face à la bestialité des hommes, la sempiternelle absurdité d’une domination dévorante et destructrice.
Au sein d’une scénographie grandiose les deux auteurs-interprètes proposent une aventure physique, acrobatique, loufoque et tragique à la dramaturgie sous tendue par les luttes politiques, écologiques, et sociales qui sont menées avec puissance et amour en Amazonie.
Repeindre sur les ruines du Fitzcarraldo de W.Herzog, habiter ses vestiges allègrement, décocher encore et encore les manifestations d’Aguirre, s’entêter dans les histoires, réelles et peut-être pas, qui se jouent et se rapportent en Amazonie. La grande histoire, salement épique, et les autres vivantes et infinies, des arbres et des dauphins.
De et avec : Mosi Espinoza, Justine Berthillot
Création sonore : Ludovic Enderlen assisté de Jérémie Quintin
Création lumière / régie générale : Aby Mathieu assistée d’Elie Martin
Scénographie :James Brandily
Peinture : Brus Rubio
Robotique : Jérémie Hazael-Massieux et Clément-Marie Mathie
Collaborateur.ice.s artistiques : Céline Fuhrer et Rolando Rocha
Costumes : Justine Berthillot et Mosi Espinoza en collaboration avec : Marnie Langlois
Confection costumes : Marnie Langlois et Chantal Bachelier
Régie plateau : Mado Cogné
Accompagnement dramaturgique : Marion Stoufflet
Confection Masques :Louise Digard
Robotique : Clément-Marie Mathieu et Jérémie Hazael-Massieux
Construction du décor en partenariat avec : les ateliers de la Maison de la Culture de Bourges
Production Déléguée Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône et production exécutive de la compagnie Morgane
Soutiens :
Ministère de la culture, Aide nationale à la création pour les arts du cirque
Artcena, lauréats de l’aide « Écrire pour le cirque »
Institut Français et l’Onda- Office national de diffusion artistique
Construction du décor en partenariat avec les ateliers de la Maison de la Culture de Bourges